Rose ... ROSE ! [Pv abygail]

La journée avais été plutôt morose, comme à chaque début d’année. Long, ennuyeux à en mourir, les habituels discours des professeurs sur les règlements de l’école semblent s’être allongés encore une fois. Les professeurs, tous alignée, d’ailleurs cette année semble être une année pleine de nouvelle surprise, il y a plus de trois nouveau professeur. Malheureusement, nous somme toujours en compagnie de se chère Monsieur Heinster, que je surnomme affectueusement Monsieur Heinz pour la couleur que prend son visage lorsqu’il est en colère. Bref, nous avons du passer plus de trois heures assis à écoutez des sornettes a en plus finir. Même Cortez semblais s’endormir par moment. On nous à finalement distribuer nos horaire et autre flafla du genre.

Comme à mon habitude, première chose que je fais, me rendre à mon dortoir pour voir qui vais-je devoir endurer cette année. Je n’ai jamais eu un tell choque de toute ma vie. C’était indescriptible, affreux, héritant et … repoussant. À peine ai-je tourné la poigner que je m’étais retrouvé envahie par….ÇA !

Rose. Rose……ROSE !!!! MAIS QU’EST-CE QUE C’EST QUE CE MERDIER ! Je crois n’avoir jamais vécue un aussi mauvais moment. Non… non c’est impossible. Je dois m’âtre trompé de chambre. Non … non pitié, tout mais pas ça. Est-ce une punition pour avoir envoyé mon prof de math à l’hôpital l’an dernier … ou peut-être à cause des trous dans les murs de mon ancienne chambre. McClain, qu’ai-je fait pour mérité un tell châtiment ?

Tout … Je dis bien TOUT est rose…. Le tapis, les couvertures, les meubles, les vêtements, même les posters…C’est à s’en arracher les cheveux. Et je ne l’imagine pas ELLE ! …. Évidemment elle doit être nouvelle … je n’ai jamais rien vue de pareille. Je me jette sur le lit le plus loin possible de ces horreurs, certainement par peur de devoir me retrouvé si prêt d’autant de rose. S’il y a une chose que je déteste c’est certainement le rose. Car rose est signe qu’il y a une fille et que derrière cette fille ce cache un cerveau d’un débilité effrayante. Blonde peut-être ? Ha moins que … NON je n’ose pas imaginé. Si jamais elle ose arriver avec des cheveux roses… je promet de lui raser la tête. Et je tien parole.

Je sors deux trois feutre et m’accroupie sur le sol pour tracer une ligne traversant la pièce délimitant mon espace vital. Si jamais une seule once de rose ose s’infiltrer ici… je trucide la propriétaire. Je m’installe confortablement, vidant mes bagages dans des tiroirs sur lesquels j’appose ma signature en lettre grasse et indiscret. J’installe une pille de Cd sur ma table de nuit et, écouteur aux oreilles m’étend, sur MON lit qui a mon plus grand plaisir na pas été attaquer par le phénomène rose, sois des draps blanc et une douillette noire. Vivement que je termine mon secondaire.

[Pardon c'est piti T.T]

Faut que tu gardes courage et confiance ma petite chérie. Tu finiras par te faire à cette école, à ses règlements ennuyants, à son indescriptible nullité… Je crois que pour payer le prix qu'il a fallu verser pour m'envoyer ici, j'aurais pu avoir une suite dans un hôtel dix étoiles, avec vue sur une plage, service inclut et tout le tralala pendant au moins un mois. Mais non, tout ce que j'ai à la place, c'est… - je lance un regard circulaire autour de moi – ça !

-Arrête de te plaindre Abygail, me conseille Jesse alors que nous entrons dans le bâtiment des dortoirs, avançant tous deux avec lenteur.

Le couloir est désert bien sûr, sinon je ne me serais jamais lancée dans une tirade pareille. Les élèves sont pratiquement tous en cours. Pourquoi pas moi ? Eh… Une petite embrouille avec ma professeure d'anglais. Elle n'a pas semblé apprécier ma blague sur sa bouche de suceuse. En fait, c'est celle de Jesse, mais j'estimais qu'elle méritait d'être lancée à haute voix pour que le commun des mortels puisse en rire. Le commun – les élèves – a rit à gorge déployée, mais la jeune idiote servant de prof, nah. Elle n'a pas trouvé ça drôle et m'a envoyée au local de rappel. Elle a vraiment cru que j'irais ? Ciel, quelle idiote cette suceuse.

-Tu sais, moi je faisais ce commentaire pour toi, pas pour que d'autres l'entende, m'a-t-il dit après.

Ouais et alors ? Moi j'ai estimé que … et oh et puis peu importe qui a fait quoi, qui est dans le tort et qui a raison. On s'en fiche ! Ce qui compte, c'est que pour le moment, j'ai une heure à tuer, grâce à on se fout de qui sinon on n'est pas sortis de l'auberge. Alors pourquoi ne pas me rendre dans ma chambre et déconner un bon coup avec Jesse ? Pourquoi ne pas aller s'étendre sur mon lit et rêvasser ? Pourquoi ne pas aller manger un petit morceau parce que je meurs lentement de faim, mon estomac prêt à s'auto digérer.

Ce que je constate en poussant la porte du dortoir, c'est qu'il y a quelque chose de différent. Une odeur. Pas celle d'une de mes deux colocs. Alors un ou une intrus. Peut-être un nouvel habitant… Une… COOOL ! Je vais avoir quelqu'un dans ma chambre. Bondissante de joie, je me jette dans le couloir, mes grandes bottes de pirate noires agrémentées d'un petit ruban rose pour la bordure du haut – c'est la seule trace de rose, autre que mon fard à paupières et mon piercing au nombril, que je porte aujourd'hui – ma jupe de l'uniforme – que j'ai consenti à enfiler pour la journée – flottant un peu dans l'air, dévoilant mes cuisses gainées de collants résilles.

Je me poste devant la porte, et l'ouvre à la volée, Jesse me criant de ne pas effrayer qui que ce soit. Oh tais-toi ! La première chose que je remarque – à part le fait qu'un garçon manqué est couché dans le lit qui n'est pas le mien – c'est la ligne tracée au sol.

-HEY ! C'est quoi ça ?! je fais en pointant la chose du doigt, horrifiée tout en m'approchant de l'inconnue.