Première journée de Boulot

Alors voilà, Il ne me restait qu’à m’installer un peu et tout serait près pour ma première journée de travail. Première journée d’enseignement. J’étais nerveux. Oui je l’étais, parce qu’il y avait près d’un an que je n’avais plus enseigné. Que ne m’étais plus retrouvé devant une classe, avec mes collègues. Je me rendais compte que mon caractère n’aidait pas les choses. J’étais un éternel enmerdeur. Oui, c’était bien le mot. Je devais faire des efforts, et c’était ce que je ferais avec la première personne qui passerait cette porte.

Je jetais un coup d’œil vers le lit près de moi. Deux lit. Donc nous étions deux. Je n’avais aucun problème avec ça. Même si je n’aimais pas la proximité d’une autre personne, c’était le bon moyen pour chasser mes démons. D’être plus social.

Je soupirais et je me laissais tomber sur le lit. Fixant le plafond. Pourquoi me remettre en question de cette façon? Je n’avais jamais détesté ma manière d’agir. J’étais quelqu’un de froid, qui aimait les choses bien faites, je ne me souvenais pas avoir eu un ami proche, et est-ce que c’était le genre de chose qui me manquait? Peut-être un peu. J’étais trop sarcastique, j’effrayais les gens. Mon attitude désintéressée en faisait chier plus d’un. Mais j’étais comme ça et je doutais de changer aussi facilement.

Je me redressais et j’entrepris finalement de défaire mes bagages. Vêtements, livres et autres affaires auquel je ne tenais pas vraiment. Je n’étais pas quelqu’un de matériel. Est-ce que j’avais réellement une vraie personnalité? Je fronçais les sourcils. Hey … Erik, c’est quoi ton foutu problème. Cette école parvient t’elle vraiment à te faire lâcher toutes tes barrières.

Non, je n’étais pas faible et je ne le serais jamais. Si quelqu’un venait à avoir à l’esprit que je l’étais il s’apercevrait rapidement que ce n’était absolument pas le cas! Je laissais échapper un juron et je balançais mon sac au bout de mon lit. Furieux.