Écouteurs dans les oreilles, me voilà à la fin de mon week-end. Où suis-je? Au fond de l’autobus de ville. Quel heure il est? Euh…Demandez ça à quelqu’un d’autre. Je crois que j’ai dû m’endormir pendant 1 minute car un type vient me réveiller d’une tape sur l’épaule. Un type qui, tout comme moi, est un étudiant de St-Martyr. On est plusieurs étudiants dans ce bus en fait. D’ailleurs, on est arrivé. Je prends mon sac à dos ainsi que ma guitare acoustique qui se trouve dans son étui. Je m’avance d’un pas lent vers la sortie du transport commun. Ouais…Je crois que j’ai pas assez dormi. Mais, faut comprendre, l’ecstasy m’a tenu éveillé.
Une fois sortie, je constate trois choses.
De un, Victor n’est pas là. Mais, ça, ça n’a rien d’étonnant et je m’en porte très bien.
De deux, d’idée désagréable à idée moins chiante, je vérifie la présence de mon cannabis dans mes poches. Bien. Ça, c’est une bonne nouvelle. Par contre, je crois que je vais cacher ma drogue…Ailleurs que dans le dortoir. Où? Je ne sais pas encore. Peut-être dans la cour? Je sais, c’est stupide vu le nombre de chance que j’ai d’oublier l’endroit ou je le cacherais où bien qu’un curieux trouve ma planque par hasard…Mais, c’est déjà mieux que de risquer une nouvelle perquisition…J’y penserais.
De trois, finalement, je remarque la présence d’une autre personne. Une personne qui vient sûrement d’arriver mais qui n’était pas dans le transport en commun. Une fille avec sa valise qui commence à s’avancer dans la cour. Elle doit avoir à peu prêt mon âge…Entre 16 et 18 ans. Cheveux ondulés, noirs…
Bon bin…Il est temps de rentrer dans le bâtiment! Je m’avance, mais je suis quelque peu bousculé par un autre des étudiants de l’autobus de ville, ce qui fait que je bouscule quelque peu la fille que j’avais remarqué vaguement il y a…2 secondes.
-Eh…Désolé.
Je dois quand même dire qu’avec le joint que j’ai fumé pas si longtemps avant de partir, je suis pas trop en alerte. Je lui souris bêtement.
-J’suis fatigué, pas trop en alerte…Excuse-moi, ajoutais-je inutilement. Mais, quel niais je suis. Je l’ai bousculé hein…J’ai pas lutter son chat, j’ai pas à poursuivre mes excuses hein…