Vous pouvez m'aider? [libre à qui l'osera]

Cela fait déjà quelques jours que mon père est venu me porter ici, et j’ai déjà commencer à explorer les lieux. C’est un très vieil établissement avec pleins de recoins et pleins d’amis tous plus diversifiés les uns que les autres. Je ne me sens pas abandonné contrairement à ce que plusieurs personnes pensent, quel plus beau cadeau pouvait-il me faire? Il m’éloigne des regardes accusateurs de ma mère et m’amène dans un immense terrain de jeu, où personne ne me connaît.
Hier matin, c’est un papillon rouge, aux yeux jaunes qui est venu me réveillé, c’était la princesse des papillons, alors sans me poser de questions, je me suis levé et je l’ai suivi dans l’école pendant au moins heure avant qu’un professeur ne me retourne m’habiller dans ma chambre. Je ne l’ai pas revu depuis; la princesse. Je crois qu’elle voulait que je l’aide à retrouver son amoureux qui a été fait prisonnier par un méchant.

Ce matin en m’habillant avec le petit ensemble de l’école, que Routigri est sortit de ma commode. Mon petit chaton m’a suivit jusqu’ici, OH! Il va pouvoir m’aider, je fini de mettre mes souliers et nous sortons tous les deux de ma chambre.
Nous marchons dans le couloir, et arrivons à des escaliers, je les descends en courant, mais lorsque je me retourne, Routigri n’était plus là….

"Aller dépêche toi! Elle n’attendra pas toute la journée….Routigri? Allez vient, sinon tu n’aura pas de biscuits…."

Je remonte quelques marches et je le voit descendre en volant avec c’est deux petites ailes blanches toutes grandes ouvertes. Je le regardes tournoyer au-dessus de ma tête puis, il part à toute allure dans le couloir. Je me lance à sa poursuite en courant le plus vite que je peux en regardant le haut du mur où vole Routigri. Je l’adore, il me toujours rire, comme en se moment. Je cours et je rire, voilà comment devrait être tout le monde.
Sans regarder où j’allais, j’ai bien évidement rentré dans quelqu’un de bien plus grand que moi et je suis tombée par terre. Je lève doucement la tête sans cesser de sourire vers le visage de cette personne, puis je cherche furtivement des yeux, en hauteur, Routigri.
En me relevant, je regarde partout autour et demande d’une voix naturellement innocente;

"Vous avez vu vers où il est parti?"

Ce matin, j'avais decidé de me lever de bonne heure, histoire de visiter encore une fois les couloirs, vieux et pourris que je cherissais tant. Ce lieu qui renfermait tant de fous était merveilleux.
Partie donc à la recherche d'un détraqué a qui Ilys voudrait bien faire la discution, je me suis retrouvée a marcher contre un mur. Un mur ?! Et mince ! Je me suis encore retrouvée face au plafond. J'ai donc cherché veinement a redescendre. M'appuyant contre la fenêtre j'ai réussit a retourner enfin sur le plancher dans vaches. Je m'adosse alors quelques instants pour me reposer de cet efforts physique.

*J'aime bien me retrouver face au plafond ! Pas toi ?*

La voix d' Ilys resonne dans ma tête. Cette voix a la fois si provoquante et sarcastique. Je soupire. Heureusement que j'en ai pris l'habitude.

-Je ne suis pas tout a fait d'accord avec toi, c'est assez difficile de revenir par terre apres.

*Ouais, mais tu ne t'amuses pas a faire ça ?*

-Ilys ! Je sais que c'est toi qui me fait faire ça. Quand arretera tu de m'obliger a faire des choses aussi spéciales ?!

*Mais je.. Je croyais qu'on était les meilleurs amies du monde.*

J'eus un instant de reflexion. Ilys était la seule a me comprendre, même si je devais souvent supporter les diverses nouvelle idées qu'elle inventait.

-Bien sur que c'est vrai. Mais d'ailleur, si nous étions si liée toutes les deux.. Pourquoi je ne t'ai jamais vue ?

Ma question avait été stupide, mais je n'avais pas reussit a la retenir. Pour seule reponse, j'eu un silence pesant, dans ma propre tête. Elle était repartie, surement vexée par ma reflexion idiote.

Me sortant de mes songes, un coups violant me frappait le ventre. Reculant de quelques pas par la force du choc, vassillante, j'ai regarder qui avait bien pu me pousser avec tant d'ardeur.
Une petite fille au regard innocent cherchait an hauteur quelques chose.
Je la relevait. M'acroupissant, pour être a sa hauteur.

-Vous avez vu vers où il est parti ?

A premiere vue, elle parlait de mon amie, Ilys. Une seule chose clochait, ce n'était pas un garçon.. Surement une erreure d'enfant. Je regardais moi-même en hauteur, cherchant mon amie, ma confidante. Peut-être enfin je pourrais la voir pour de vrai ?

-Non pas vraiment, mais je sais qu'elle paraissait frustrée.

-Non pas vraiment, mais je sais qu'elle paraissait frustrée

Elle l’a vu?! Non, elle plaisante. Non, elle regarde en hauteur, elle cherche des yeux. Une joie immense me remplie, une joie que personne ne peut imaginer, c’est plus fort encore qu’une journée à la foire, ou qu’un gros cadeau que vous attendiez depuis longtemps. Quelqu’un qui me comprends, enfin, quelqu’un qui voit les même chose que moi, peut-être même qu’elle voit autre chose que je ne voit pas? Je ne pensais pas trouver une amie si rapidement ici, les gens ont l’habitude de rire et de me dire que j’ai beaucoup d’imagination. Mais elle, elle me comprend, c’est comme une grande sœur gentille et protectrice.

Avant de venir ici, toutes les autres places où mes parents m’ont laissé. Personne ne me comprenait, ils étaient tous vraiment à moitié fou et passait leur temps à crier et à frapper tout ce qui bougeait. Personne n’était comme moi, tous trop occupé ou trop spécialiste pour comprendre, me comprendre. En fait quand j’y repense bien, il y a eu une personne avant cette grande fille qui a partager ma vision des choses. Une vieille femme, je quittais ma chambre en secret et j’allais la rejoindre, elle était toujours assise dans sa chaise, ses cheveux blancs sur sa tête. Elle me contait pleins de belles histoires qu’elle avait vécue, elle chassait le dragon d’eau dans les rivières et elle devenait une pirate pour naviguer sur l’océan jusqu’à une île mystérieuse, bon je vous épargne tous les détails, mais voilà seulement quelques semaines après l’avoir connu, elle est partie couché sous un drap blanc. J’ai été brisé, une déchirure immense en moi qui est presque oublier.

"Vraiment, vous l’avez vu? Vous ne dites pas seulement ça pour rire de moi? Vous trouvez qu’il avait l’air frustré? Je n’ai pas vraiment remarqué en fait? Peut être que c’est parce qu’il avait vu quelque chose qui ne lui plaisait pas ou entendu un bruit qu’il trouvait bizarre, et pour nous protéger il est parti voir?"

Je ne me rends même pas compte que l’on n’utilise pas le même pronom. Ma joie est trop grande, c’est une joie que seule les enfants peuvent éprouver quelques rares fois dans leur jeunesse.

"Tu crois qu’il va revenir?"

Je continue de regardez au plafond.

"Est-ce que tu veux être mon amie? Et comme ça ensemble on va pourvoir le chercher et ensuite on pourra aller délivrer la princesse des papillons? Ça te dit en?"

Je lui fait un beau sourire avec toutes mes dents blanches que j’ai soigneusement brosser se matin en me levant. Elle semblait gentille, elle grande grande grande comme les grande personne, mais elle était bien plus gentille et bien plus jolie que bien des grandes personnes. Je sens que je vais vraiment me plaire ici, c’est décidé je ne repartirai plus jamais d’ici, dorénavant ce sera ma maison, un point c’est tout.